Gratiférias : comment les accompagner ou les porter sur son territoire ?

Le système de la gratiféria fut lancé en 2010 par l'Argentin Ariel Rodríguez Bosio, pour permettre à des objets devenus inutiles de trouver une seconde vie. Ce système correspond à un marché gratuit où des objets ou services sont offerts librement sans échange commercial contrairement à des vides-greniers.

Ce type de démarche est-il une opportunité supplémentaire d'accompagner la réduction des déchets de son territoire ? Lorsqu'elle émerge d'une initiative associative, comment l'accompagner ? Comment l'organiser idéalement lorsqu'elle est portée par la collectivité ? Pour les expériences déjà menées, quels sont les retours ? En tant que collectovoté gestionnaire des déchets, quels avantages/intérêts à s'y associer ? Quelles sont les limites ?

L'association La Maison Pop', centre socio-culturel de Montendre, a souhaité organisé une Gratiféria à destination du plus grand nombre pour mettre en avant des valeurs sociales et environnementales. Pour y parvenir, elle a fait appel à plusieurs partenaires humains, techniques et financiers tels que des associations montendraises, la ville de Montendre et la Communauté des Communes de la Haute-Saintonge.
La Communauté des Communes de la Haute-Saintonge s'orientant vers une politique de réduction des déchets depuis plusieurs années à accepter de participer au projet en prenant en charge la communication créée pour l'évènement.

Dans le cadre du projet territoire ‘Zéro Déchet, Zéro Gaspillage’, Dijon métropole souhaite promouvoir le réemploi afin de prolonger la durée de vie des objets. Ainsi, une convention a été établie, de 2017 à 2019, avec l’association La Recyclade qui a ouvert une recyclerie sur Dijon afin de soutenir leur activité. Cette convention intègre notamment la réalisation d’une Gratiferia à destination du grand public. L’évènement est donc organisé de manière conjointe avec la métropole et l’association.