BIENVENUE !
Rejoignez les communautés professionnelles d'IDEAL Connaissances pour échanger avec vos pairs, partager vos retours d'expérience et suivre les formations qui vous intéressent. Découvrir
Vous n'avez pas encore de compte sur IDEALCO ? inscrivez-vous dès maintenant pour poser vos questions et partager vos retours d'expérience. Je m'inscris
L’analyse et le traitement des RPS au cœur d’une politique QVCT efficiente
S’il est plus facile et tentant d’agir sur la sémantique plutôt que les mécanismes et le système d’une organisation, une authentique volonté de concilier efficacement la performance et les conditions de travail ne peut s’affranchir d’une introspection sincère, approfondie et donc complexe et chronophage de son organisation globale.
Dès lors limiter son action et sa stratégie à de la communication, des concepts non maîtrisés, des injonctions tous azimuts voire des incantations à la bienveillance, la résilience et l’innovation ne peuvent constituer une démarche QVCT aboutie produisant un impact réel et bénéfique sur le vécu des agents dans leur travail quotidien.
Ainsi, l’absence d’un travail critique et méthodique sur les causes des dysfonctionnements, de l’absentéisme ou de l’érosion du climat social s’appuyant sur des outils et démarches éprouvées et reconnus scientifiquement ne peut que faire illusion, tromper, leurrer à court terme mais aussi exacerber les difficultés.
Le réflexe spontané et défensif des organisations reste d’imputer les critiques ou émergences de plaintes ou signalements par exemple aux seuls individus et travailleurs, à leur mauvaise foi, leur fragilité ou propension à l’abus...
Ca n’est pas à la hauteur ni digne des responsabilités et enjeux qui sont indissociables.
En tout état de cause, et pour quiconque veut vraiment construire des collectifs viables, efficaces et émancipatoires la maîtrise et donc l’évaluation, le suivi et le traitement des Risques Psychosociaux (RPS) doit être au cœur de sa vision des Ressources Humaines.
Nulle Qualité de vie et des conditions de travail sans évaluation des risques psychosociaux. 2 faces d’une même pièce. Pourtant la tentation de nombreux employeurs publics est à substituer la QVCT aux RPS.
Invisibiliser, occulter effacer sur la forme et dans le langage une réalité humaine, sociale et organisationnelle, structurelle ouvrirait un horizon et donnerait un cap porteur d’optimisme et résilient.
Nous pensons à l’inverse que regarder en face les mécanismes opérationnels du fonctionnement concret et des interactions multiples qui animent et structurent la vie de organisations et des collectifs est salutaire.
Pour ce faire, les concepts et l’ingénierie des sciences de gestion, sciences humaines et sciences sociales en général appliqués au travail sont parfaitement adaptés.
Mobiliser uniquement la QVT (amputée du C donc) et une approche superficielle et/ou axé sur la prévention tertiaire et la réparation qui ne s’enracinerait pas sur une remise en question des causes profondes toujours peu ou prou organisationnelles et managériales des dysfonctionnements collectifs et souffrances individuelles est voué à l’échec pour qui veut sérieusement et authentiquement mener des démarches d’amélioration de la qualité de vie et des conditions de travail.
- Maîtriser et connaitre les fondamentaux des RPS pour se protéger soi-même et mieux protéger les autres
- Arrêter d'opposer la QVCT aux RPS
- Développer une politique de prévention des RPS dans l’intérêt d’une prévention primaire de tous les risques professionnels
- Jonathan Loyarte, SST,sept 24, tous droits réservés©.pdf [ pdf - 4,42MB ]
Abonnés : inclus dans l'abonnement à la communauté Santé et Sécurité au Travail
L’analyse et le traitement des RPS au cœur d’une politique QVCT efficiente |