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Repenser la réponse aux besoins des publics précaires à la lumière des premiers enseignements de la crise sanitaire

À revoir Durée: 3 heures 258 participants
Cette formation s'est déroulée le 06 juil. 2020.

1e intervention DIHAL :

Dès le début de la crise sanitaire les acteurs de l’accompagnement ont adapté leurs pratiques pour apporter une réponse aux personnes en situation de précarité. Citons notamment l’accompagnement social à distance qui s’est généralisé, pour permettre de maintenir un lien tout en respectant les mesures de distanciation physique. Ces évolutions sont à interroger sur le long terme : quelle pertinence à les maintenir et sous quelles conditions, sont-elles un levier pour repenser l’accompagnement hors situation de crise ?

Ce webinaire permettra de mieux comprendre à travers d’exemples comment différents acteurs du secteur ont mis en place cet accompagnement, quels en ont été les apports pour les personnes et quelles seraient les recommandations pour une éventuelle mise en œuvre en routine. Un focus sera à cet effet proposé sur les mesures prises à la fin du confinement (avec le retour sur le terrain des travailleurs sociaux qui accompagnaient à distance) par certaines structures qui ont repensé leurs modalités d’organisation en organisant de manière complémentaire une veille avec un accompagnement à distance et un accompagnement “en face à face”.


Il sera aussi examiné les écueils et limites de cette modalité d’accompagnement. Est-elle adaptée à tous les publics et notamment aux personnes ayant des besoins complexes où à cellesn’ayant pas/peu d’accès ou de maîtrise de l’outil numérique. La crise a de plus aggravé certaines situations tant sur le plan économique que sur celui de l’isolement des ménages et ce type d’outil est-il adapté pour le repèrage de nouvelles difficultés?


De façon plus générale, l’accompagnement à distance interroge l’organisation même des structures au-delà de l’adaptation des pratiques professionnelles. Une coordination efficace des services à distance pour maintenir un accompagnement global et éviter les ruptures de parcours semble essentielle ainsi que la formation des personnels et leur accès à un équipement.


Enfin la question du développement de ces modes d’accompagnement pourra aussi permettre d’aborder les enjeux de la dématérialisation des démarches nécessitant un large accès au numérique pour les publics accompagnés.

2e intervention DGCS :


La crise sanitaire a éclairé un angle mort des dispositifs de lutte contre l’exclusion sociale et la pauvreté : L’articulation et la coopération entre les politiques d’hébergement et celles d’aide alimentaire restent encore rudimentaires. Trop souvent, les acteurs de ces politiques connaissent leurs existences respectives, du moins au niveau local, mais ils n’ont pas la possibilité de se rencontrer pour faire émerger des services adaptés et des synergies. Déjà en 2015, le « plan national de réduction des nuits hôtelières » avait fixé l’objectif prioritaire « d’améliorer la qualité et l’accessibilité à l’alimentation pour les publics logés en hôtels ».


Au cours des derniers mois, les 50 000 nuitées d’hôtel mobilisées pendant la période du confinement ont rappelé avec insistance l’existence de ce problème d’accès à l’alimentation. Il se pose également pour les individus en habitats indignes ou les demandeurs d’asile dont les structures d’accueil ne prévoient pas de services de restauration comme dans les CHRS du parc généraliste. Pour faire face à l’indisponibilité des structures d’aides alimentaires et à l’afflux de demande, la DIHAL et la DGCS ont mis en place des « chèques d’accompagnement personnalisés pour l’alimentation ». 180 000 personnes environ en ont bénéficié mais cette politique d’urgence n’est pas une pratique de crise amenée à se généraliser pour des questions de coût et d’organisation. Les réflexions de cet atelier doivent permettre de partir de l’expérience de différents acteurs, étatiques comme associatifs, pour échanger sur les bonnes pratiques, favoriser des collaborations et préparer les solutions adaptées dont les différents publics de l’aide alimentaire ont besoin.


Comment permettre de répondre aux besoins alimentaires des personnes hébergées des des centres sans restauration, en logement adapté, en habitat indigne, sans nécessairement recourir aux distributions habituelles de denrées ?


Quelles synergies peut-on faire apparaître entre aide alimentaire, veille sociale et hébergement ?


Comment favoriser la coopération des différents services, voire différentes associations, qui font de l’aide alimentaire ou du soutien à l’hébergement ?


Liste complète des intervenants à venir*


Objectifs de la formation :
  • Tirer les enseignements de la crise sanitaire dans les champs de l’accès au logement, de l’hébergement et de l’accompagnement social des personnes sans abri et mal logées.
  • Partager les bonnes pratiques relatives à l’accompagnement à distance et à la réduction de la fracture numérique chez les personnes en difficulté.
  • Développer les synergies et les coopérations entre les acteurs des champs de l’hébergement et de l’aide alimentaire
Tarifs : Cette formation est ouverte à tous. Elle est partagée sur les communautés ANDASS, Énergie & Transition énergétique, Gens du voyage, Habitat-Logement, Insertion, Personnes âgées, Risques Majeurs
Formation animée par :
Les interventions :
Repenser la réponse aux besoins des publics précaires à la lumière des premiers enseignements de la crise sanitaire