Les femmes sans domicile : comment mieux prendre en compte la question du genre dans le repérage, l’orientation et l’accompagnement ?

A l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, la Dihal organise le 8 mars après-midi deux tables rondes sur la question du sans-domicilisme au féminin.

Environ 40% des personnes sans domicile en France sont des femmes (Insee, 2012). Pour autant, les représentations et les discours restent largement focalisés autour de l’expérience des hommes. Moins étudiées par la recherche, et moins visibles dans l’espace public car peu souvent sans-abris, les femmes sans domicile sont relativement invisibles. Devant cette réalité, une question se pose : comment mieux prendre en compte la question du genre dans le repérage, l’orientation et l’accompagnement ?

Cet atelier sera l’occasion d’aborder la question des parcours de vie, du repérage et des besoins des femmes sans-domicile : qui sont-elles, et peut-on parler d’une spécificité du sans-domicilisme au féminin ?

Cet atelier permettra, dans un second temps, d’échanger sur les enjeux liés à la mixité dans l’hébergement généraliste et de partager des exemples concrets d’actions permettant d’améliorer le « vivre ensemble » entre femmes, hommes et enfants. En effet, les structures d’hébergement sont des lieux collectifs où se reproduisent souvent les schémas sociaux liés au genre (sur-occupation des espaces collectifs par les hommes, repli des femmes dans les espaces privés, sentiment d’insécurité des femmes, etc.) et où peuvent survenir des violences. Alors, comment est vécu la mixité au quotidien dans les centres d’hébergement, et comment la question du genre et la présence d’enfants sont appréhendés dans l’animation du collectif ?

Retrouvez ICI le programme en version PDF.