Audit financier et organisationnel de début de mandat : figure imposée ou intérêt renouvelé dans le contexte 2020 ?

Suite aux élections municipales et communautaires de mars 2020, la traditionnelle floraison des audits de début de mandat est à prévoir.

Si la portée politique d’un tel exercice n’est pas à négliger – soit en analyse critique du bilan de l’exécutif précédent, soit en prévision de décisions potentiellement douloureuses, il s’agit d’un temps crucial pour alimenter une réflexion prospective, tant financière qu’organisationnelle, non seulement à l’échelle communale mais aussi à l’échelle intercommunale.

L’audit de début de mandat, dans le contexte particulier de 2020 permettra non seulement de porter un regard neutre et extérieur sur le mandat précédent, comme à l’accoutumée, mais aussi de prendre du recul sur l’impact des contraintes extérieures, notamment les différentes évolutions réglementaires survenues, au gré des nombreux transferts de compétence (notamment communes / EPCI-FP), des nouvelles contraintes budgétaires (exemple de la « contractualisation Cahors »), de la nouvelle réforme de la fonction publique… La combinaison de l’analyse rétrospective solide et objective et la prise en compte des objectifs stratégiques du nouvel exécutif pourra conduire à l’anticipation de pistes d’optimisation novatrices : renforcement de la mutualisation des services, réflexion sur la proximité, développement de la transversalité, optimisation numérique, etc.