Auberges collectives, opportunités pour les territoires

On a encore souvent comme images associées aux hébergements collectifs des bâtiments et des espaces vieillissants, au confort sommaire et qui s’adressent à des clientèles captives (scolaires, groupes jeunes) ou avec un faible budget et peu d’exigences (jeunes, randonneurs, baroudeurs).

Et il est vrai que nombre de centres de vacances, de gîtes d’étape et d’auberges de jeunesse ont besoin de faire évoluer leur offre et sont en attente de réinvestissements pour se remettre au goût du jour.
Mais une part croissante de ces établissements se modernise et se met au diapason des attentes de clientèles variées. Cette tendance a été récemment reconnue et encouragée par le nouveau classement en auberge collective promu par Atout France. De plus les hébergements collectifs permettent de répondre à d’autres enjeux et besoins grâce à leur ouverture sur les territoires et à des espaces adaptés : accueil et restauration pour les étudiants, accueil social, évènements… Les exemples sont nombreux.

♦ A quoi correspond ce nouveau classement et quelles évolutions vient-il conforter au sein de ces hébergements ?

♦ Sont-ils adaptés à tous les territoires ou seulement aux centres urbains ?

♦ En quoi peuvent-ils remplir d’autres fonctions que l’accueil touristique ?

♦ Quelle est la marche à suivre pour se doter d’un tel équipement ? Comment le financer ? L’exploiter ?

C’est un éclairage sur ces questions que nous vous proposons sur la base des réalisations du réseau finistérien Ostal et d’autres exemples d’hébergements développés en ville et à la campagne, de différentes typologies, implantations, fonctions.

Animation par Mathilde Elias consultante au Cabinet Alliances et par Marie Geoffroy-Gauthier et Jean-Luc Bleunven du réseau finistérien Ostal qui travaillent avec les collectivités depuis de nombreuses années.