Agrivoltaisme : pourquoi et comment associer activités agricoles et panneaux solaires ?

Les objectifs de la programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) de développer 35,6 à 44,5 gigawatts de photovoltaïque risque bien d’empiéter sur le foncier agricole. Afin de réduire la consommation d’espaces du au déploiement des parcs solaires, conjuguez les deux activités pourraient bien être une solution convaincante.

👉 Vous avez dit agrivoltaïsme ?

L'ADEME définit l’agrivoltaïsme comme étant les installations permettant de coupler une production photovoltaïque secondaire à une production agricole principale en permettant une synergie de fonctionnement démontrable.

Une vision hiérarchique donc, mettant comme prioritaire la fonction agricole du terrain. Les systèmes photovoltaïques concernés sont en revanche très diverses : centrales au sol, ombrières, serres photovoltaïques, panneaux bifaciaux …, indique l’ADEME pour Actu Environnement.

🎙️ France Agrivoltaïsme, association dédiée à l'agrivoltaïsme ayant pour objectif de soutenir les acteurs de cette nouvelle filière, présentera la thématique, ses enjeux et comment soutenir les acteurs de la filière.

🎙️ La chambre d'agriculture des Pyrénées Orientales exposera également les risques pour les agriculteurs, et comment l'agriculteur doit prendre part au projet pour qu'il soit lui aussi gagnant.

🎙️ Le cabinet LLC & Associés Avocats décryptera les règles d'urbanisme applicables en matière d'agrivoltaïsme. Nous reviendrons notamment sur la décision du Conseil d'Etat du 31 juillet 2019, qui estime que le code de l'urbanisme doit conditionner l'implantation de constructions dans des zones agricoles à deux conditions :

• la préservation des activités agricoles, pastorales ou forestières sur le terrain ;

• et la non atteinte à la sauvegarde des espaces naturels et des paysages.