Edito de Philippe PICHERY
Président Conseil Départemental de l’Aube
Le Département de l’Aube est d’autant plus heureux d’accueillir ces 5e Assises nationales du vieillissement, que leur organisation, en cette année compliquée, a représenté un immense défi !
Il ne s’agissait assurément pas d’un simple report de quelques mois…
Pour maintenir ce grand rendez-vous du bien-vieillir et de la silver économie, il a fallu déployer des trésors d’imagination. Au final, c’est une formule innovante (tout à fait, donc, dans l’esprit de ces deux journées !) qui a pu vous être proposée… en essayant de préserver, autant que faire se peut, la possibilité de « vraies » rencontres afin que chacun puisse se nourrir de l’expérience des autres – y compris à travers des échanges informels, conviviaux.
Car la crise sanitaire nous l’a rappelé avec force (et ce qui vaut pour chacun de nous, vaut, avec plus d’acuité encore, pour nos aînés)… Rien ne remplace le contact direct, l’écoute, le temps et l’attention portée aux autres. On aura beau initier de nouvelles solutions technologiques (et elles sont assurément précieuses !) ; on aura beau favoriser, « mécaniquement », l’accomplissement des gestes essentiels de la vie, c’est bien la chaîne de solidarité humaine –familiale, amicale et professionnelle–, qui est au cœur du bien-vieillir.
Rompre l’isolement, préserver la vie sociale, accorder toute sa place à la dimension psychologique sont des exigences fondamentales qui s’imposent à tous… Les Départements et leurs personnels du champ médico-social, en première ligne sur le sujet, n’ont pas attendu la crise pour s’en convaincre !